Auguste Jean BARRE (1811-1896)

Lot 104
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Auguste Jean BARRE (1811-1896)
La bayadère Amany dans le Malapou. Epreuve en bronze à patine brune titrée sur la base. Signée sur le côté droit de la terrasse «A. Barre ft 1838» et «F. Richard Eck et Durand/Fdeurs Fcants» à l'arrière. H.: 45 cm. Enfoncement à un angle de la base, manque une vis de fixation. Un modèle similaire est conservé au musée de la vie romantique à Paris. Jean-Auguste Barre s'est distingué dans la réalisation de sculptures intimistes et dans les statuettes-portraits de danseuses (Fanny Essler, Marie Taglioni, Emma Livry et Amany), vedettes de la scène chorégraphique de l'ère romantique. En 1838-39, à l'occasion d'une tournée d'authentiques bayadères hindoues à Paris, Théophile Gautier décrit Amani, la principale danseuse de la troupe. Elle faisait partie d'un groupe de davadasis provenant du temple funéraire de Tiruvendipuram près de Pondichéry. Dans la presse du 27 août 1838, il mentionne la sculpture que nous présentons dans un feuilleton consacré aux débuts des bayadères au Théâtre des Variétés, la désignant comme «le plus adorable pendant à la délicieuse figurine de Fanny Esler». Gautier écrit en son hommage, la danseuse indienne s'étant suicidée, le livret du ballet Sakountala dérivé d'un drame du poète hindou Kâlidâsa qui serait à l'origine du ballet La Bayadère de Marius Petipa.