Expositions :
Jeudi 27 avril de 11h à 21h.(#drouotnocturne)
Vendredi 28 avril de 11h à 12h.
Téléphone pendant l'exposition : 01 48 00 20 10.
Frais : 24%
Ordres d'achat : Clémence CLAUDE - bids@drouot.com
Contacts de la vente :
Nicolas COUVRAND - 01 48 01 91 02 - ncouvrand@drouot.com
-----------------------------------------------------------------------------------------------
Michel Cadoret est l’un des rares peintres français dont l’œuvre a mûri aux Etats-Unis après la seconde guerre mondiale, au contact des grands peintres américains des années 1950-60, Pollock, Rothko, de Kooning et Motherwell.
C’est en 1948 que Michel Cadoret s’installe à New-York. L’année suivante il est invité par l’Ambassade de France à participer à la première exposition itinérante aux Etats-Unis : " France come to you ".
Ses premières années américaines sont décisives dans l’évolution de son Œuvre. Le peintre s’interroge. Il veut conduire son travail par la distribution de la matière-couleur.
Cherchant à fuir la folie Newyorkaise, Michel Cadoret gagne le Mexique.
Son atelier d’Erongaricuaro devient le point de ralliement des surréalistes européens et américains, Breton, Matta, Paalen, Varo, Carrington et Bloch.
Influencé par l’art des Indiens il crée des ateliers de tapisseries, exposées en 1956 à New York, dont la violence des couleurs se retrouve dans ses toiles.
Sa dernière œuvre figurative est une scène de l’Apocalypse peinte pour l’église d’Erongaricuaro.
De retour à New-York, il travaille la matière et la couleur, tout en produisant de nombreux dessins à l’encre.
En 1963, il quitte les Etats-Unis et rentre à Paris. Sa peinture impressionne ses contemporains. L’utilisation des tons purs et du cercle concentrique prédominent alors dans ses œuvres.
Se consacrant au thème de la passoire, il publie « La passoire à connerie », avec des textes de Varèse et une introduction musicale de Marcel Duchamp.
Durant les années 60, Il est exposé à la galerie Fürstenberg, à la galerie Creuze et à la galerie Charpentier. Il devient « Un des cinq » de la galerie Kaganovitch, où une exposition personnelle lui est consacrée en 1967.
Suite à une hémiplégie ne pouvant plus réaliser des grands formats, il se consacre aux micro-dessins.
En 1972, il installe son atelier à Cerny, et 1974, une rétrospective lui est consacrée au musée de Saint-Germain en Laye.