VESALE (André)

De Humani corporis fabrica Libri septem. Bâle, Ioannem Oporinum, août 1555. In-folio de (6) ff., 824 pp., (23) ff. Manque le dernier f. portant la marque typographique. Signat. : a-v6, y-z6, A-Z6, aa-zz6, Aa-Dd6, Ee5. Peau de truie estampée à froid, jeu de roulettes en encadrement sur les plats et formant un losange sur le 1er plat, portrait de Charles Quint sur le 1er plat et armes du Saint-Empire sur le 2è plat. Pet. mouill. et pet. taches à qques ff. Coins et coupes us., taches et pet. trous de vers sur les plats. Une galerie de ver traverse l'ouvrage de part en part sans pour autant gêner la compréhension du texte. Titre-front., portrait In-t., nombreux bois in t. dont 23 à pleine p. & 2 fig. dépl. d'après les dessins de Jan-Stephan von Calcar élève du Titien. Les 2 fig. dépl. sont paginées sans être intégrées aux séquences des signatures : 1 fig. p. 505 après le f. V6 et 1 p. sans pagination (correspondant à la p. 506), signature X2. Cette seconde figure porte des parties anatomiques destinées à être découpées et collées en parties mobiles sur la pl. précédente. 1 fig. p. 553/554 entre les ff. bb5 et bb6. Seconde édition In-folio, entièrement revue par Vésale, et imprimée sur un papier plus grand et plus épais que l'originale de 1643. Ex-libris moderne. Daniel Molliere Vésale reste le plus grand anatomiste de son époque. Européen avant l'heure, né à Bruxelles, ayant fait ses études à Paris, il devint professeur d'anatomie à Padoue, médecin personnel de Charles Quint et de Philippe II, qu'il suit à Madrid, et meurt, selon la légende, au retour d'un pèlerinage d'expiation à Jérusalem. Dans son ouvrage De humani corporis fabrica, il ne se donne comme référence que l'observation par la dissection : dans le frontispice autour d'un amphithéâtre imaginaire où sont représentés tous les grands du moment, y compris Le Titien, Vésale, lui, est descendu de sa chaire pour disséquer lui-même. Il a su rassembler l'essentiel des connaissances de son temps, l'ostéologie descrip