GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte... - Lot 97 - Drouot Estimations

Lot 97
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GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte... - Lot 97 - Drouot Estimations
GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte de (1743-1790) officier, tacticien et écrivain. DEUX MANUSCRITS autographes, Anne de Boleyn, tragédie en 5 actes, [1777] ; 95 et 90 pages petit in-4 (quelques feuillets effrangés au 1er manuscrit). Plus DEUX MANUCRITS avec CORRECTIONS autographes, et un RECUEIL de trois MANUSCRITS, dont un en partie autographe, [vers 1774-1777] ; 2 cahiers de 54 pages in-fol. et 27 pages in-4 ; et 68 pages petit in-4 en 3 cahiers, reliés en un volume petit in-4 bradel toile beige (Petitot). Important ensemble des oeuvres dramatiques du comte de Guibert. En publiant en 1822 les OEuvres dramatiques de son mari, la comtesse de Guibert écrivait : « C'est dans ces moments où il éprouvait le besoin de délasser son esprit de travaux plus sérieux et plus utiles, que M. de Guibert composa ces pièces de théâtre : elles eurent beaucoup de succès dans les lectures particulières ; mais il se refusa toujours aux instances réitérées des premiers acteurs de la Comédie française pour les faire jouer. [] De tous les genres de poésie, le genre dramatique devait être celui qui pouvait le mieux convenir au génie de M. de Guibert, à la chaleur de son âme, à l'élévation naturelle de son esprit et à la direction habituelle de sa pensée. [] En 1777, M. de Guibert composa Anne de Boleyn, sa troisième tragédie, où il peint avec autant d'énergie que d'éloquence le caractère despotique de Henri VIII et la piété courageuse d'Anne de Boleyn ». Anne de Boleyn. Dans cette tragédie en 5 actes et en vers, autour des deux principaux personnages, le roi d'Angleterre Henry VIII et son épouse Anne de Boleyn, Guibert met en scène le frère d'Anne, Alfred de Boleyn comte de Rocheford, une amie d'Anne Miss Juliette Hertford, Sydney confident et ministre de Henry VIII, et la future reine Élisabeth, âgée de trois ans, plus des juges, shérifs, gardes et soldats. - Manuscrit de travail, abondamment raturé et corrigé (95 pages en 5 cahiers, avec compte des vers à la fin des deux premiers cahiers : 446 vers et 334). - Mise au net autographe, présentant encore quelques ratures et corrections (90 pages en 5 cahiers, avec compte des vers à la fin de chaque cahier : 464, 320, 388, 290, 292 vers, et récapitulatif à la fin du dernier acte, soit 1754 vers). - Plus 2 copies anciennes, l'une (les cahiers liés d'un ruban bleu) de la main de Mme de Guibert, femme de l'auteur (qui a copié également le rôle d'Anne dans l'acte I, probablement pour une représentation privée), l'autre (incomplète de l'acte IV) de la main de Mme d'Azincourt, soeur de l'auteur. Les Gracques, tragédie en 3 actes. [La tragédie des Gracques fut composée en 1774. Saint-Lambert, en recevant Guibert à l'Académie française, en fera l'éloge : « vous peignez ce moment de la république romaine, où la tyrannie patricienne préparait le peuple à l'anarchie, vous y défendez avec la sensibilité la plus touchante la cause abandonnée de la justice et du pauvre ».] Copie complète, avec de nombreuses et importantes corrections autographes du comte de Guibert, et le compte des vers à la fin de chaque acte, soit 1384 vers (54 pages in-fol.). Plus une copie complète de la main de Mme de Guibert (cahier in-4), plus une autre copie complète (cahier in-fol. ; et une copie incomplète). Apelle et Campaspe ou Le triomphe d'Alexandre, opéra en un acte (d'après le ballet de Noverre en 1776). Copie avec de nombreuses et importantes corrections autographes (27 pages in-4) ; une note de Mme de Guibert indique que cet opéra devait être mis en musique par GLUCK, puis après sa mort par SALIERI. On joint une copie complète faite en 1814, avec corrections de la main de Mme de Guibert (20 p. in-fol.). Recueil de deux fragments de tragédies. Ce recueil comprend d'abord deux manuscrits du premier acte (sur trois) de la tragédie en vers Les Gracques (12 et 10 feuillets) avec quelques ratures et corrections, dont une copie probablement de la main de la soeur de Guibert, Mme d'Azincourt. Suit le premier acte (13 feuillets) de la tragédie Anne de Boleyn, avec quelques corrections autographes, et dont la fin est entièrement de la main de Guibert (8 pages), qui ajoute ensuite ces quelques lignes : « Voila tout. Je suis presque aussi las que vous hier au soir. Bonjour je pars ecrivez moi. Je ne suis point inquiet sur ce depôt. Juliette vaut Henriette au moins. Trouvéz moi un nom pour Suffolk. Jai bien envie aussi dapeller Henriette Juliette parce que Henriette ressemble trop à Henri &c. ». Il s'agit d'une première version où deux personnages n'ont pas encore trouvé leur nom définitif. On joint un important ensemble de copies anciennes d'oeuvres du comte de Guibert, une avec corrections autographes ; plus un ensemble de manuscrits et de documents concernant le comte de Guibert ; dont l' Éloge du Roi de Prusse, sur FRÉDÉRIC II ; la Lettre sur la Corse, mémoire en forme de lettre au duc de CHOISEUL, Corte 24 juin 1769 (corrections autographes) ; la Lettre de l'abbé Rayn
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