HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille de Joséphine de Beauharnais, adoptée par Napoléon, épouse (1802) de Louis Bonaparte, elle fut Reine de Hollande ; mère de Napoléon III.

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HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille de Joséphine de Beauharnais, adoptée par Napoléon, épouse (1802) de Louis Bonaparte, elle fut Reine de Hollande ; mère de Napoléon III.
132 L.A.S. (la plupart « Hortense » ou « H. »), 1798-1837, à Aglaé, dite Églé AUGUIÉ, la maréchale NEY ; environ 270 pages formats divers, quelques adresses (quelques lettres non signées ou incomplètes).  Importante et exceptionnelle correspondance de la Reine Hortense à son amie d’enfance Églé Auguié, qui épousera le maréchal Ney ; elle couvre toute la vie de la Reine Hortense, depuis sa jeunesse jusqu’à toute la fin de vie. [Aglaé, dite Églé AUGUIÉ (1782-1854) était la nièce de Madame CAMPAN, chez qui elle fut élevée et se lia d’une tendre affection avec Hortense de Beauharnais ; protégée par Joséphine, elle épousa le 5 août 1802 le futur maréchal Ney, prince de la Moskowa. Hortense et Églé entretinrent toute leur vie une correspondance régulière. Nous ne pouvons donner ici qu’un trop bref aperçu de cette très riche et passionnante correspondance. Un descriptif détaillé de toutes les lettres peut être fourni sur demande.] La première lettre date du 29 avril 1798, pour relater la visite de « Maman […] avec Buonaparte » à l’institution de Madame Campan à Saint-Germain-en Laye. La lettre suivante est adressée à Antoinette, la sœur d’Églé, peu avant son mariage avec Gamot : « je suis si persuadée que tu seras heureuse que je voudrois voir tout cela bien finir mais comme je suis sûre que je t’impatiente en te parlant de cela »… Vers 1800, Hortense convie Églé à la Malmaison avec Mme Campan : « nous nous amuserons un peu nous chanterons et nous sauterons »… 1804. Séjour à Compiègne ; son premier fils Napoléon… Enceinte de son second fils, Napoléon-Louis, souffrante, elle va passer deux jours à la Malmaison « avec maman », l’air de la campagne lui a fait du bien. Le Sacre est repoussé au 18 brumaire. « On dit toujours que BONAPARTE doit aller à Boulogne bientôt mais tu sais que ce n’est jamais décidé que la veille »... Elle regrette de ne pouvoir assister à « la belle fête » de Boulogne… 1805. 14 juillet, « Hortense Bonaparte » annonce que « l’empereur est arrivé à Fontainebleau. On dit que l’impératrice y est aussi » ; elle regrette l’absence de son frère Eugène. 29 août, sur son séjour à Boulogne où elle a été accueillie par le maréchal DAVOUT ; projet de mariage d’Adèle (sœur d’Églé) avec le général BERTRAND… 1806. 20 juin, sur son arrivée en Hollande : « En entrant dans le Palais je ne puis te dire l’impression que j’ai éprouvée en entendant tous ces cris qui me perçoient le cœur. En recevant tout ce monde je me suis bien apperçue que ce n’étoit plus un rêve, surtout en quittant la France en passant cette colonne qui sépare la Hollande. J’ai senti que je n’avois plus de courage mon Dieu combien il m’en faut. Cependant nous sommes avec de bien bonnes gens. Ils m’ont quelquefois attendrie en me priant d’être leur mère. Je tâcherai de faire leur bonheur ; mais qui est-ce qui fera le mien »... 18 octobre, annonce de la bataille d’Iéna : « Ton mari [NEY] se porte bien il y a eu une victoire complette sur les Prussiens. Toutes nos connoissances se porte bien 25 mille prisonniers 100 pièces de canon plusieurs généraux prussiens blessés, la reine et le roi ont manqué être pris. Enfin j’espère que tout cela nous donneront la paix »… 1807. Sur ses difficultés conjugales, et projet de mariage d’Adèle Auguié avec le général de BROC (11 avril 1807). Elle parle de son mari : « je ferai ce qu’il voudra. Je n’ose pas penser à bien du bonheur près de lui ». Elle évoque son amant Charles de FLAHAUT. 1808. [Paris juillet], après la naissance de Charles-Louis-Napoléon (20 avril, le futur NAPOLÉON III) : « Mon pauvre petit garçon a été bien mal. Ce pauvre petit mourroit de faim, sa nourrice n’avoit plus de lait et elle ne le disoit pas » ; elle a changé de nourrice [Mme Bure], et « il prend de la bouillie il vient très bien […] Je sens que je suis nécessaire à mes enfants et cela me donne du courage pour faire ce qui est nécessaire à ma santé ». Soirées musicales chez elle. Elle a « un nouvel assidu », M. de LABORDE, « il me fait des romances et je les mets en musique mais il m’ennuye parce qu’il m’admire trop. Nous sommes inconcevables nous autres femmes je vois qu’on ne peut jamais nous contenter. Quand à moi, je vois bien que je ne serai jamais contente car il me suffiroit d’être aimée comme je sais aimer et c’est une chose dont il faut prendre son parti, car c’est impossible »... 1810. Séjour à Amsterdam en avril. Mort du général de BROC (mari d’Adèle Auguié). Cure à Aix-les-Bains en août : « Ma poitrine étoit si faible qu’il faut absolument la fortifier. Je suis un peu mieux mais je ne suis pas encore à l’abri d’un orage. Cela me donne presque la fièvre tant je suis foible »… 24 [septembre 1812], sur la bataille de la Moskowa (7 septembre) : « Heureusement ce qui nous est le plus cher se porte bien ; mais que c’est triste de penser aux pertes que l’on a fait. Ce pauvre Auguste Caulaincourt que je regrette bien vivement et que je puis bien dire que je pleure, le petit Canonville, les génér
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