VERLAINE Paul (1844-1896).

Lot 140
Aller au lot
Estimation :
3000 - 3500 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 3 295EUR
VERLAINE Paul (1844-1896).
7 L.A.S. « P. Verlaine », 1883-1896, à Léon VANIER ; 12 pages et demie in-8 ou in-12 (2 sur papier administratif de l’Assistance publique ; petits défauts à quelques lettres). Verlaine à son éditeur 6 février [1883]. Préparation de Jadis et Naguère. « Réfléchi que pr publication des choses en question, comme elles ne sont pas très en rapport avec ce que je fais maintenant, il serait correct de bien établir que ce sont d’anciens “péchés”. C’est pourquoi si moyen, il faudrait les publier avec un certain appareil restrictif, bien simple d’ailleurs ». Il envoie un Prologue qui ferait office de commentaire. « Puis ne jamais oublier en tête de la publication, chaque fois, le titre Poèmes de Jadis et de naguère, ni de dater chaque pièce de 1873. – Bien entendu supprimer les mentions du manuscrit, “Mons”, “Bruxelles” , etc. Et numéroter chaque pièce autant que possible »… Il indique aussi des corrections à apporter à plusieurs vers de Don Juan Pipé, en supprimant « les sous-titres : mystère, chronique etc. […] Dans Amoureuse du Diable assure-toi si diletta (bien-aimée) est italien. Sinon remplace par mio cuor, si c’est italien toutefois, sinon encore, colle un italianisme dans ce goût de 3 pieds. […] Ma vie toujours toute de travail et de retraite. L’obscurité et la seule activité intellectuelle coupée de quelques tâches rustiques sont désormais les éléments uniquement possibles de mon bonheur. Et puis je pense à petit Georges, et je prépare à ma façon son avenir »… 6 septembre 1887 (à l’encre rouge). Il a lu la Revue littéraire et artistique, et parle de Germain Nouveau, Griffin, Darzens, Mallarmé, Heredia, A. France… Il évoque sa mauvaise passe financière, « à moins que VOUS, puisque déterminé donc à m’acheter la Bonne Chanson et les Saturniens (à sans doute 250 francs) ne me donniez une fois cette somme le plus tout de suite possible, pour me permettre d’en faire un usage judicieux cette fois »… Et il ajoute : « Tout bien réfléchi, je ne dois pas écrire à Darzens, et ces gamineries ne m’atteignent pas : Parallèlement et Bonheur ouvriront les yeux à ceux qui seront dignes de voir »… 27 septembre 1889. « Lorsque je vous ai donné Dédicaces j’avais l’intention que ce livre fût publié, et vous me paraissez être d’un avis différent puisque je n’entends point parler de cette publication. Le temps moral me semble révolu. Aussi viens-je vous prier de m’écrire […] Faute de quoi je me croirais forcé d’en porter le double à un autre éditeur. Il y a demandes » …  Dimanche [1891]. « Vicaire qui veut faire dans la Revue encyclopédique un long article sur moi, voudrait bien que vous lui envoyiez Louise Leclercq, Mes hôpitaux et Chansons pour Elle » Il demande un dictionnaire anglais pour finir une traduction… « Je n’ai pas de traité avec Savine quant à Dédicaces, nul traité. Donc les prenez-vous, vite ? Il y aura au moins 20 sonnets nouveaux et une préface. Quand vous voudrez, me mettrai à ranger tout ça, l’histoire d’un jour. […] Et me commandez-vous cette mercenaire préface aux Poésies de Rimbaud »… [13 janvier 1893]. « Je vais refaire le chapitre perdu, et aussi le dernier. Mais quel travail – et quelle gêne ! Enfin ! pour vous plaire ! Mon voyage en Belgique est décidé […] Quant au livre sur la Hollande, je ne veux pas vous ennuyer. Venez le plus tôt possible m’en parler. […] J’aurai fini toute l’ouvrage de Mes Prisons lundi matin »… 25 mars 1895. Il prie d’envoyer à Léon Dierx un exemplaire de Dédicaces, et d’aller réclamer les droits sur ses poésies mises en musique. « J’ai quelques vers inédits pour, je crois Femmes, mais ne pourrait-on fondre Femmes dans Varia ? Et les Histoires comme ça ? Toujours au lit. Très souffrant »… [1892 ?]. « Voici 28 vers. Sérieusement tâchez d’en donner 10 fr. à Melle Krantz, car nous sommes sans rien à la maison »… 
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue