SAND George (1804-1876).

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SAND George (1804-1876).
11 L.A.S. « George » ou « G.S. » et 2 L.A., Nohant ou Paris 1849-1850, à Charles et Eugénie DUVERNET ; 19 pages in-8 ou in-4, 10 adresses. Bel ensemble à son fidèle ami Charles Duvernet et à sa femme Eugénie, qui tous deux participaient au théâtre de Nohant. [Nohant, 7 janvier 1849]. « Mon ami, je suis ennuyée pour toi de tous ces ennuis. Ces diables de places ! le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais quand on a tant fait que de se déplacer et de débourser tant d’argent, il ne faut pas jeter le manche après la coignée. Et puis il y a une recette générale dans l’avenir et cela en vaut la peine. Les réactionnaires n’auront pas toujours le dessus ». Elle conseille de s’adresser au Dr GAUBERT, qui connaît beaucoup de monde : « Gaubert est un bon ami qui ne fera pas le gourmé comme ce sacré baron que le diable estramine ». Elle expose sa situation financière, et notamment ses dettes, dont celle à la Veuve Reignier (10 000 F). « Borie désire vivement que Planet accepte la préfecture de son trou, et moi je conseille à Planet de s’y résigner. Ce gouvernement n’a pas le sens commun et ne peut durer. Mais pour le quart d’heure, La Châtre est inhabitable pour vous, et ce n’est pas le moment d’y revenir avec un dessous. Prenez donc courage et pelotez en attendant partie »… [Nohant début 1849]. « Oui, cher ami, fais, sans perdre de tems, et de suite, si cela t’est possible, des offres de permutation afin que je puisse écrire et faire jouer tous les ressorts »…. Mercredi soir. [Nohant 1er août 1849]. « Demain si vous voulez, nous irons vous prendre à onze heures pour vous mener aux étangs de Brice. Nous y portons le déjeuner ; ne vous occupez de rien que d’avoir votre cabriolet prêt. […] Comment se porte la grand’treue ? ».. [Nohant] Mercredi [été 1849 ?], à Eugénie : « Je suis bien fâchée de la cause qui vous a retenus hier. Comment va notre vieux Charles ? Persistez-vous à aller à Vijon demain ? Je crois qu’il vaudrait mieux remettre à la semaine prochaine, d’autant plus que j’ai mon gros cheval boiteux. […] si Charles a des douleurs d’entrailles, il fera très sagement de ne pas s’exposer à la chaleur et à la fatigue pendant quelques jours »… Mardi. [Nohant début novembre 1849]. « La personne que j’attendais et qui m’embête est ici et ne part pas encore aujourd’hui. Je ne sais même si elle part demain. […] Voici une pièce superbe. Lis-la avec attention, copie ton rôle et celui d’Eugénie, en indiquant en peu de mots les scènes intermédiaires et renvoie-moi mon scénario ce soir, si tu ne peux venir dîner, ce qui serait mieux car nous pourrions fixer le jour de la représentation. Exige qu’Eugénie étudie son rôle, car le dernier jour elle et Laure n’ont pas le temps de le lire »... [Paris 4 ? décembre 1849]. Elle transmet « une lettre pour Bocage qui contient des choses pressées, je crains qu’il ne soit pas à l’Odéon à l’heure accoutumée. Je voudrais que ma lettre fût portée de bonne heure chez lui ». C’est pour Ancessy, le chef d’orchestre de l’Odéon… [Nohant fin décembre 1849], à Eugénie. « Explique-moi donc ce que c’est que ce pa-â-té ? Est-ce le pâté de 20 f. pour Pinson ? Il serait bien petit, mais c’est égal, je l’enverrais de suite ». Sinon, elle l’invite à venir le manger demain. Elle a invité Laure Fleury et ses filles : « Ce serait l’occasion d’arranger quelque superbe pièce où il y aurait beaucoup de morale. Apporte donc toutes tes pièces brochées, pour que nous choisissions ensemble »…. Dimanche soir. [Nohant 18 août 1850]. « Mon cher vieux, voilà Bocage qui attend Claudie depuis jeudi dernier. Si tu te laisses encore retenir, il partira sans que le but de son voyage soit rempli. Ta femme nous dit que tu seras ici mardi, Bocage veut partir mercredi. Fais donc ton possible pour tenir parole »… [Nohant, 1850]. « Une Marie Delaume se propose pour cuisinière chez moi et dit que tu la connais et me donneras des renseignemens sur son compte. […] Manceau t’envoie ton bout de rôle, le plus simple est d’apprendre cette tirade et de la dire avec feu ».. [Nohant, 15 juin 1850], à Eugénie : « Ma chère mignonne, ne viens pas tard demain. Apporte une jupe d’amazone pour toi pour faire la géante, la plus longue que tu auras. On joue Ménéghino en costume moderne. Il te faudrait une espèce de costume de grisette pas trop propre, vu que l’intérieur de Mme Truccagnin est un taudis. Nous manquons de bonnet ici. Apportes-en un, ainsi qu’une robe d’été, voyante et un peu étriquée, si tu as cela sous la main. Sinon nous ferons comme nous pourrons »... Vendredi soir [Nohant, 1850 ?], à Eugénie : « Chère mignonne, je suis souffrante comme je m’y attendais, et le banquet n’aura pas lieu. Venez donc dîner avec nous dimanche »… [Nohant 1850 ?]. « Oui certainement, je vous attends tous et toutes demain mais pas avant 5 h. ½ car je suis écrasée de travail »... [Nohant mi-mars ? 1850]. « Je t’envoie une lettre qui doit concerner l’Éclaireur. Pense, je t’en prie, à me rendre la lettre de Mr Brun, avec les réponses que je dois f
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