voltaire (1694-1778).

Lot 251
Aller au lot
Estimation :
15000 - 20000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 31 000EUR
voltaire (1694-1778).
RECUEIL de 7 L.A.S et une L.S., 1735- 1770 ; à divers ; chaque lettre dans un montage à fenêtre ; le tout relié en un volume in-fol. maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Riviere & Son) Belle et importante réunion de lettres de Voltaire adressées, entre autres, à d'Alembert, au marquis de Caumont, au comte d'Argental et à la Gotha, et évoquant l'Encyclopédie, ses recherches sur le siècle de Louis XIV et son théâtre. - L.A.S. « Volt », Paris 19 avril 1735 au marquis de CAUMONT (4 p. in-8). « Il y a peu de choses Monsieur auxquelles j'aye été aussi sensible qu'au souvenir dont vous voulez bien m'honorer. Il est vray que je me suis amusé dans ma retraitte a plus d'un genre de littérature. Mais il ny a pas d'aparence que j'en laisse rien transpirer dans le public. Je m'apercois tous les jours qu'il faut vivre et penser pour soy [...] Il y a des pays ou il est permis de communiquer ses idées aux hommes, il y en a d'autres dans lesquels a peine est-il permis d'avoir des idees. [...] Je .../... vous auray une obligation bien grande si vous voulez bien avoir la bonté de faire extraire de ces lettres dont vous me parlez, ce qui peut regarder l'histoire du dernier siecle. Je ne scai si Louis 14 meritoit bien le nom de grand. Mais son siecle le meritoit, et cest de ce bel age des arts et des lettres que je veux parler plus que de sa personne. J'ai trouvé en arrivant a Paris que la philosofie de Newton gagnait un peu parmi les vrais philosophes »... [Correspondance (Pléiade), t. II, n° 556]. - L.A.S. « V », [vers novembre 1749], au comte Francesco ALGAROTTI (1 p. in-12, adresse). « Jay lhonneur detre dans ce moment cy entre Ciceron et César. Ce sont des gens de votre pays que vous feriez bien mieux parler que moy. Ils membarassent beaucoup. Des que cette besogne sera bien ou mal faitte, je me mettrai au fatras historique et jobeiray a vos ordres mio caro conte »... [Correspondance (Pléiade), t. III, n° 2536]. - L.A.S. « V », Berlin 18 décembre 1752, à Henri Lambert d'Herbigny, marquis de THIBOUVILLE (2 pages in8, adress). Sur sa pièce Amélie, ou le duc de Foix, Adrienne LECOUVREUR, et son théâtre. « Mon cher duc de Foix, il faut donc que Sceaux ait toujours des Barons, mais le teatre de Paris n'a pas toujours des Lecouvreur. C'est pour elle que le role d'Amelie avait été fait, elle ne sera pas remplacée. La vieille enfant [Mlle Gaussin] qui joue dans L'Oracle et dans Zaïre ne peut que faire tomber mon duc. Tranquille dans le crime et fausse avec douceur elle ne sera pas fachée de faire des niches a l'oncle et a la niece, je suis tres affligé que madame Denis se soit compromise avec ce tripot. Il eut été mieux dattendre le retour de mr de Richelieu. Il ne faut plus quelle savilisse a postuler des desagréments. Cela nest bon que pour moy vieux pilier de teatre [...] Jay fait de Zulime tout ce que m'ont permis Louis 14 et Louis 15 auxquels jay donné presque tout mon temps en bon et loyal sujet »... La duchesse du MAINE « est une ame predestinée elle aimera la comédie jusqu'au dernier moment et quand elle sera malade je vous conseille de luy administrer quelque belle piece au lieu d'extreme onction. On meur comme on a vécu, je me meurs moy qui vous parle, et je grifonne plus de vers que La Motte et plus de prose que La Mott Vayer »... [Correspondance (Pléiade), t. III, n° 3386]. - L.A.S. « V », aux Délices 9 octobre [1756], à D'ALEMBERT (3 pages in-4, adresse avec cachet de cire rouge aux armes). Sur l'Encyclopédie. « Nous avons eté sur le point mon cher philosophe universel de savoir made de Fontaine et moy ce que devient l'ame quand son confrere est passé. Nous espérons rester encor quelque temps dans notre ignorance. [...] Si vous avez quelques articles de l'enciclopedie a me donner, ayez la bonté de vous y prendre un peu a l'avance. Un malade nest pas toujours le maitre de ses moments. Je tacherai de vous servir mieux que je n'ay fait. Je suis assez mécontent de l'article histoire. J'avais envie de faire voir quel est le stile convenable a une histoire generale, celui que demande une histoire particuliere, celuy que des memoires exigent. [...] Mais j'etais pressé, et j'etais malade. J'etais accablé de cette maudite histoire generale que vous connaissez [Essai sur les mœurs]. Je vous demande pardon de vous avoir si mal servi. [...] Je ne connais point le dictionaire. Je n'ay point souscrit. [. ] Je l'acheterai quand il sera fini. [...] Ce qu'on m'a dit des articles de la teologie et de la metaphisique me serre le cœur. Il est bien cruel d'imprimer le contraire de ce qu'on pense »... [Correspondance (Pléiade), t. IV, n° 4581]. - L.A.S. « V », 6 novembre [1759], à Louise Dorothea de Meiningen, duchesse de SAXE- GOTHA (4 pages in-8). Transmettant une lettre pour Frédéric II. « Permettez moy d'écrire a votre altesse serenissime sur ce petit papier. Quelque plaisir que jaye a luy presenter les hommages les plus bava
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue