GOUNOD Charles.

Lot 301
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GOUNOD Charles.
749 L.A.S. « Charles », 1852-1893, à SA FEMME et à SA FAMILLE ; plus de 3 000 pages formats divers, plusieurs adresses ou enveloppes (défauts à quelques lettres) ; plus environ 135 lettres jointes. Importante correspondance familiale. Les lettres de Gounod sont adressées, parfois collectivement, à sa femme Anna Zimmerman (épousée le 31 mai 1852), à leur fils Jean (né en 1856, et sa femme Alice), leur fille Jeanne (née en 1863), ou à sa belle-mère Hortense Zimmerman, ainsi qu’à d’autres membres de la famille. Nous ne donnerons ici qu’un bref aperçu de cet énorme ensemble, du plus grand intérêt, aussi bien biographique que musical. 1852. (5 lettres).À sa fiancée : il veut lui « faire de ma vie tout entière une œuvre continue de dévouement, je devrais dire de Dévotion à votre bonheur, c’est un si ardent désir, un si grand besoin de mon cœur, que Dieu ne me refusera pas la grâce d’en faire une réalité »…Une lettre à son beau-père PierreJoseph Zimmerman est relative à La Nonne sanglante ; une à sa belle-mère est signée « votre fils Charles ». 1853-1856. Gounod est très pris par la direction de l’Orphéon : « Il doit « courir à l’opéra, à l’opéra-comique et au Théâtre Lyrique, afin de voir les trois chefs de chœur de ces théâtres et m’entendre avec eux sur des points urgents », mais il envoie de tendres lettres à sa « petite fille chérie ». Il a d’autres obligations : les leçons de piano à Mlle Jousset, un banquet de sociétés chorales… Il a enfin reçu les vers de Ponsard. Une lettre est signée : « Ton … une foule de choses ». 7 août 1855, il rédige une notice nécrologique sur sa belle-sœur Juliette Dubufe. Après la naissance de son fils Jean (8 juin 1856), il s’inquiète de sa santé et recommande l’homéopathie, sur les conseils du Dr Cabarrus ; et il envoie une curieuse « Philosophie de la Doctr. Homœopathique ». En juillet 1856, il est à Gand pour présider un concours : « j’ai entendu dans ma journée quarante chœurs ». Puis il voyage en Suisse. 5 septembre 1856 : il est à Milan, ses impressions sur la ville (la cathédrale la fresque de Léonard de Vinci, la basilique Saint-Ambroise etc.) ; à la Scala il entend Norma, et la Traviata de Verdi, dont les trois premiers actes lui sont antipathiques : « la musique, quoique procédant d’un style qui ne me va pas, renferme pourtant un bon nombre d’intentions touchantes, et deux  morceaux d’une sensibilité bien plus vraie et plus simple ». Toute l’Italie est « Verdiste jusqu’au cou : Verdi, Verdi, et puis Verdi ; on le joue partout, on le braille quand on ne le chante pas : mais c’est le dieu du moment » ; ses œuvres « sont fondées sur une irritation nerveuse dont le règne est impossible long-tems : elles engendrent dans le chant une école de trémolo et de chevrotement perpétuels qui épuisera les chanteurs et les auditeurs avant peu d’années »… 1857. En juillet, il est à Caen pour un concours d’orphéons, et a hâte de retrouver sa famille. Montretout 1er novembre, il parle à sa bellemère de ses répétitions à la Sainte-Chapelle et de la Messe qu’il écrit. 1859. Répétitions de Faust au Théâtre-Lyrique ; il a écrit une Valse pour Mme Carvalho. 1860. En mars, Faust à Strasbourg ; le soir sérénade sous les fenêtres de son hôtel : « le chœur des soldats avec une centaine de voix et tout l’orchestre du Théâtre plus la fanfare militaire : cela faisait un effet énorme en plein air : il y avait une foule immense dans la rue et on a crié un bis qui ressemblait un bruit d’émeute ». 10 août. Fin de son séjour à Baden-Baden pour la création de La Colombe, « supérieurement exécutée ». Il doit diriger le 3e acte de Faust après la 4e et dernière représentation ; le pays est agréable mais ce n’est « qu’un pays d’amateur : c’est très jardin anglais »… Faust à Bordeaux, grand succès : « Chœur des soldats, bis frénétique ». 1861. En novembre, séjour au palais de Compiègne, avec d’autres personnalités (Paul de Musset, Delessert, Mérimée, etc.) ; la fête est endeuillée par l’annonce de la mort du roi du Portugal ; il suit la chasse dans la voiture de l’Impératrice. Il se met au piano et chante pour Eugénie, qui le complimente et l’invite à prendre le thé chez elle ; il doit mettre en musique un couplet pour sa fête. Il en profite pour pousser l’affaire du Médecin malgré lui auprès du comte Walewski. 1862. Gounod, avec sa femme et Jean, partent le 29 mars pour l’Italie, via Marseille ; les lettres, par Charles et Anna, sont adressées à Mme Zimmerman. Nuit à Marseille et promenade sur la corniche avant d’embarquer sur le Pausilippe ; la traversée et arrivée à Civita-Vecchia ; service du Vendredi Saint à la Chapelle Sixtine : « quelle décadence d’exécution depuis 20 ans ! » ; promenades enthousiastes dans Rome… 9 août, à Baden-Baden pour la création de Béatrice et Bénédict de Berlioz, qu’il admire. En octobre, voyage en Allemagne (Cologne, Hambourg, Hanovre), en compagnie de Choudens, pour Faust ; détails sur les représentations et leur succès (plus 7 lettres de CHOUDENS à Ann
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