GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte de (1743- 1790) o¤cier, tacticien et écrivain [AF 1785, 30e f].

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GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte de (1743- 1790) o¤cier, tacticien et écrivain [AF 1785, 30e f].
MANUSCRIT autographe, Ma mère, [1787]; 8 pages in-4 avec ratures et corrections. Très émouvante évocation de sa mère décédée. [Elle était née Suzanne Thérèse Rivail (Romans 7 mars 1717-Paris 14 juin 1787), et avait épousé à Romans le 1er mars 1742 le comte Charles-Benoît de Guibert.] «Je ne l'oublierai jamais ce visage decomposé par les angoisses de la mort, ce regard eteint, cette main mouillée d'une sueur glacée et qui serra trois fois la mienne comme pour se reprendre à la vie, ou pour m'exprimer un adieu eternel, un moment avant l'instant fatal, elle se souleva, elle voulut me parler, et sa voix ne put former que de vains sons. [...] Elle me fut enlevée par une maladie qui ne dura que huit jours, [...] elle avoit été frappée à mort six mois auparavant du coup imprevu qui lui ravit mon père. Depuis elle ne s'etoit pas relevée, il lui en etoit resté une oppression continue, un teint livide et plombé, quelque chose de sombre et de desesperant dans le regard. [...] Elle etoit d'une taille grande et noble, elle avoit eté belle, et à soixante seize ans quelle avoit quand elle mourut, elle en conservoit encore toutes les traces. Séparé d'elle à l'age de 4 ans, et ne l'ayant revue que 15 ans après, je ne me rapellois pas ses traits», mais sa beauté se mêlait toujours à son souvenir... «Je revenais de l'armée, et j'avois 18 ans quand je revis ma mère ou plutôt quand je la connus. Elle mattendoit à la campagne». Il raconte son émotion à leur première rencontre... Le texte semble inachevé. Provenance: Archives du comte de GUIBERT (vente 14 octobre 1993, n° 67).
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